Doctorat

Faire une thèse, si l’on doit synthétiser les dictionnaires, c’est prendre position sur un sujet en l’étayant d’une argumentation afin de la défendre face à de possibles objections. Ce que les dictionnaires ne disent pas, c’est que l’expérience de la thèse est longue et courte, compliquée et stimulante, belle et crispante.

Faire une thèse à Passages…

…c’est encore la possibilité de réaliser ce projet scientifique, professionnel et personnel dans un espace adapté, au sein d’une équipe autant accueillante que stimulante et dans une ambiance sérieuse (et parfois festive).

…c’est davantage être intégré à une équipe en participant aux nombreux séminaires, cafés scientifiques, colloques, ateliers que les chercheurs et doctorants proposent tout au long de l’année sur les différents sites. Ils permettent de s’enrichir des approches scientifiques diverses sur des thématiques communes, de partager parfois ses doutes ou d’obtenir des regards neufs sur nos travaux. Être doctorant à Passages vous garantit une proximité substantielle entre chercheurs et doctorants.

…c’est aussi utiliser les nombreuses ressources (renouvelables) que les doctorants sont invités à utiliser, des espaces de travail et de convivialité, du personnel technique pour mettre en place vos projets les plus fous, qu’ils soient informatiques, documentaires, cartographiques, linguistiques ou communicationnels.

…in fine, ne vous protègera pas de l’incertitude, du stress inhérent à la recherche, de la culpabilité qui vous hante quand vous ne travaillez pas les soirs et week-end ou du regard ahuri de vos familles et amis quand vous leur expliquez ce que vous faîtes. Mais faire une thèse à Passages vous permettra d’être bien entouré et accompagné durant ces moments inévitable.

L’atelier des doctorants

L’atelier des doctorants est le lieu d’une formation et d’une auto-formation collective, à la fois technique et réflexive, sur la construction et la conduite de la thèse à proprement parler, un processus engageant souvent totalement celles et ceux qui en font l’expérience.

L’organisation s’inscrit dans une triple perspective qui s’est affirmée durant les années passées :

1

Celle d’un véritable support de formation à la recherche 

2

Celle d’un lieu d’intégration dans un espace de discussion, pourvoyeur de soutien scientifique mais aussi relationnel

3

Celle d’un espace de rencontre avec des interlocuteurs divers, dans un échange symétrique, créatif et constructif sur le plan de la recherche

L’atelier, axé sur l’écriture scientifique poursuivra donc ses activités sous la forme de rencontres mensuelles ou bimensuelles, le souhait collectivement exprimé par les doctorant.e.s lors de la construction du prochain projet étant celui de continuer à travailler à une fréquence régulière et à un rythme soutenu. Toujours élaboré en concertation avec les doctorant·e·s, et notamment leurs élu·e·s au Conseil de laboratoire, il sera désormais coordonné par une EC de l’UBM (Marina Duféal) et animé par une équipe « tournante » composée de différents membres du laboratoire, de préférence de « jeunes » CR et MCF à même de poser un autre regard que leurs directeurs/trices sur leurs questions, hésitations et besoins.

En complément de ce séminaire, la journée de rentrée des doctorant·e·s, destinée en particulier aux nouveaux entrants et pour partie prise en charge par les doctorant·e·s des années antérieures, sera maintenue chaque année. Les IT des pôles d’accompagnement de la recherche y seront comme toujours présentés, on insistera sur les outils numériques et de documentation disponibles, ainsi que sur le soutien offert dans ces domaines par les IT. L’articulation avec les ED (PASSAGES sera associée à 3 ED pour le prochain quinquennal) sera explicitée, son importance s’étant accrue depuis la mise en application progressive de l’arrêté du 25 mai 2016 sur la formation doctorale. Une journée d’étude doctorale sera également organisée chaque année afin de permettre aux doctorant.e.s qui le souhaitent – notamment en fin de thèse – de présenter leur travail à l’ensemble des membres de l’UMR, toujours dans l’optique de leur meilleure insertion possible dans le laboratoire.

Témoignages de doctorants de Passages

Qu'est qui vous plait dans votre laboratoire ?

  • Les locaux : la cafétéria qui favorise les rencontres, la salle des doctorants
  • Les ressources : le centre de documentation, le pôle de traitements de données, le personnel d’appui aux chercheurs (ITA) dévoué
  • La diversité des disciplines et les évènements : séminaires, atelier des doctorants, etc.
  • L’ambiance générale : l’accueil, la bienveillance des membres, l’ambiance entre doctorants et dans le laboratoire, la proximité des relations chercheurs/doctorants, la facilité des échanges qui favorise l’émulation intellectuelle

« Petit nouveau dans le labo, je me suis tout de suite senti bien accueilli, tant par les doctorants que par les chercheurs titulaires. J’ai particulièrement apprécié les moments de rencontres, comme les assemblées générales, qui, dans une ambiance conviviale, permettent de mieux se connaître les uns les autres et de créer un vrai esprit de labo. Bien que n’habitant pas à Bordeaux, j’apprécie venir à la maison des Suds de temps en temps : la salle des doctorants fournit un cadre de travail agréable et propose de nombreuses ressources pour la réalisation de la thèse. »

Quelles ressources utilisez-vous au sein du laboratoire ?

  • Le centre de documentation Regards
  • L’équipe de cartographes
  • L’informatique (impression, wifi, etc.)
  • Les compétences et connaissances des membres (ingénieurs-techniciens-administratifs et chercheurs)
  • Les subventions à la mobilité

« Je viens régulièrement à l’Atelier des doctorants : c’est une très bonne occasion pour échanger sur les travaux de chacun, dans une atmosphère détendue et studieuse. Il m’est aussi arrivé de demander de l’aide au pôle de traitements de données. Ils m’ont sorti d’une belle galère concernant la géolocalisation de mes données ! »

Qu'est ce qui vous plaît le plus dans la réalisation de votre thèse ?

  • Le travail d’enquête et de terrain
  • L’apprentissage continu, l’enseignement
  • Les échanges au sein de l’atelier des doctorants, la solidarité
  • L’opportunité de lire et de comprendre certains enjeux spatiaux des sociétés contemporaines
  • L’idée d’un dépassement de soi joint à un apprentissage de ses propres limites
  • La visibilité qu’on donne à mon travail (notamment à travers le site web du laboratoire)

« Sans hésitation, le travail de terrain! Travaillant dans le domaine des migrations, je recueille de beaux témoignages sur les parcours de vie. Ces relations humaines développées sur le terrain rendent le travail de thèse vraiment unique. »

Qu'est ce qui vous plaît le moins dans la réalisation de votre thèse ?

  • La solitude
  • la charge de travail
  • Le manque de financement
  • Les complications administratives
  • La longueur de l’exercice
  • Le rapport aux échéances
  • Les formations obligatoires qui prennent trop de temps

« La persévérance que la thèse demande, la complexité de nos sujets qui les rend parfois difficilement compréhensible et donc la difficulté de pouvoir en parler avec d’autres. Mais par dessus tout cette injonction qu’il y a quand on fait une thèse de travailler les week-ends, le soir, pendant les fêtes, sans possibilité de couper mentalement avec son sujet. Cette injonction est parfois une nécessité, mais la compréhension d’un sujet de thèse est infinie, la lecture de tous les travaux de recherche sur un sujet est infinie, etc. L’enjeu est donc plus de trouver un équilibre, d’admettre que l’on parlera d’une partie du tout et d’essayer tant bien que mal de s’en satisfaire. »