La Fabrique :
co-construire du savoir en construisant des interfaces hors monde académique

La Fabrique est pensée comme un « tiers-espace » scientifique où la problématique des reconfigurations des spatialités et des changements globaux vient interroger la direction axiologique de la recherche réalisée à Passages à travers l’exploration de nouvelles modalités d’interventions socio-scientifiques, participatives et co-construites s’appuyant sur la pluralité des modes de production de connaissances. Dans un contexte sociétal d’incertitudes, d’émergences et de transformations, cette nouvelle modalité de mise au travail du projet scientifique du laboratoire traduit une volonté collective de positionner l’UMR à la croisée des modèles institués de la recherche et de démarches renouvelées de celle-ci.

Il s’agit d’abord de donner une forte visibilité à une recherche qui trouve son fondement dans des productions s’adressant à des non-chercheurs (festivals, films, expositions, performances artistiques, résidences, etc.) et qui fait d’elles des sources de connaissance. Le postulat de Passages est que ces productions – en tant qu’objets mouvants – et les méthodes créatives qu’elles mobilisent, permettent de valoriser les champs d’expertise de ses membres en saisissant autrement le rapport dialectique qui articule Reconfigurations des spatialités et Changements globaux. La Fabrique vise ainsi modifier le cadre théorique et épistémologique sur lequel s’appuient les chercheurs de l’UMR, à favoriser leur inventivité méthodologique et à mieux inscrire leurs actions dans la société.

Les autres instances du projet scientifique :

La Fabrique a ainsi été conçue dans le double objectif de produire des interactions et une « fertilisation croisée » entre les savoirs académiques et disciplinaires, d’action ou techniques, d’usage, expérientiels et existentiels et de questionner les effets d’une recherche ancrée dans le dialogue avec d’autres types de savoir sur le savoir scientifique produit.