N° 86 – avril 2024
L’archéologie devient galactique
Claire de March, une chercheuse qui a du nez
Ces résistantes derrière l’Affiche rouge
Mettre les acouphènes en sourdine
Un pan de voile se lève sur le quotidien au Néolithique
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4 mars au 26 avril 2024
Cette exposition vise à honorer tous les résistants d’origine étrangère qui ont sacrifié leur vie pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.
L’exposition comprend également la diffusion d’un documentaire intitulé « Mémoire de résistance : FTP-MOI » de Rolande Trempé et produit par l’Université Toulouse-Jean Jaurès, sur les FTP-MOI de Lyon.
Venez découvrir ces témoignages rares d’anciens combattants.
? Du lundi 4 mars au vendredi 26 avril 2024
?Expo gratuite & ouverte à tous sur le campus universitaire de Pessac (12 esplanade des Antilles 33600 Pessac)
➕ d’infos
8 avril 2024
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– Mathieu Claveyrolas : « L’histoire de vie contre l’identité : le cas des Guyaniens hindous à New York » La communauté guyanienne à New York est issue d’une double migration : d’abord, celle des ancêtres “engagés”, venus d’Inde au Guyana au 19ème siècle pour remplacer les esclaves dans les champs de canne à sucre ; puis vers l’Amérique du Nord à la fin du 20ème siècle. J’organiserai ma présentation en trois temps. Je retracerai pour commencer le récit de vie de Vijah, leader communautaire hindou à New York. Puis je présenterai le contexte socio-historique de la communauté guyanienne dont ce leader se revendique, l’évolution des constructions identitaires et des rapports de pouvoir, à travers différents processus d’empowerment et la contestation des hiérarchies hindoues de caste, de genre et d’autorité morale. Je développerai enfin une réflexion sur l’intérêt et les limites de l’approche biographique en ethnologie.
9 avril 2024
Il sera l’occasion d’échanger avec Pascal NICOLAS-LE STRAT et Louis STARITZKY, qui viennent de publier au même moment aux Éditions du commun deux livres complices, qui intéressent au plus haut point les problématiques du laboratoire et en particulier la réflexion autour de la « Fabrique » de l’UMR. Ces deux ouvrages pose le problème des moyens d’un « faire recherche » tournée vers l’action, l’expérimentation et la création collective, qui contribue au développement des communs et se construit à partir de nos milieux de vie. Pascal et Louis sont déjà intervenus au sein de l’atelier Recherche-projet/recherche en situation d’expérimentation. La sortie de leurs livres est l’occasion d’échanger avec eux sur leurs expériences de recherche-action et de recherches créations menées notamment dans les quartiers populaire ; sur leurs pratiques alternatives d’écriture de la recherche, etc.
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30 avril 2024
Créée à partir des rapports scientifiques du GIEC, La Fresque du Climat permet de comprendre facilement la complexité des bouleversements climatiques. En plus d’apporter des connaissances scientifiques, elle développe aussi la créativité et les compétences humaines des participants.
Atelier de 14 h à 17 h, l’atelier gratuit est ouvert à tous
Inscription
02 mai 2024
Toutes ces questions, que nous nous posions nous-mêmes avant de nous embarquer là-dedans, nous sont revenues depuis que nous avons pris nos fonctions. Afin d’expliciter au mieux ce que nous faisons (ou pas) et les conditions dans lesquelles nous le faisons, déconstruire certains mythes qui entourent le travail de direction et favoriser la réflexion collective sur le changement de direction qui interviendra à moyen terme, nous vous convions le 2 mai 2024 de 12h à 14h dans la salle des stages de la Maison des Suds pour un Café Passages ouvertes à toutes et tous (et à vos pique-nique).
16 mai 2024
Résumé :
Pour surveiller l’état de l’environnement et l’effet de politiques environnementales, des chercheurs en sciences de la vie et de la terre construisent des indicateurs dont certains seront suivis en routine pour la surveillance réglementaire. Les métriques retenues pour construire ces indicateurs entrent en résonance avec des territoires politiques, des récits et des identités professionnelles. Les acteurs concernés peuvent éventuellement se saisir de ce travail d’objectivation pour porter des revendications et cela oriente le devenir de ces outils. Au fil du temps, ces indicateurs construits et utilisés produisent des bases de données qui deviennent des ressources et qui perdurent au-delà de leur pertinence originale par dépendance au sentier. La rationalisation des moyens pour renseigner ces indicateurs a aussi des effets sur la production de connaissance ou d’ignorance sur l’environnement. L’exposé proposera une grille d’analyse pour explorer ces enjeux de manière générique.
Les projets attendus doivent présenter un budget minimum de 5 millions d’euros pour une durée maximum de 8 ans.
Parmi les thématiques scientifiques prioritaires sont citées : l’évolution des démocraties, la question du travail, les âges de la vie, les religions, les civilisations et les troubles géopolitiques, les conséquences du changement climatique, les évolutions des habitats et modes de vie, la préservation du patrimoine culturel et l’impact social et sociétal de la pratique sportive.
Le programme THEMIS propose des aides à la mobilité pour des séjours en France de 2 à 3 mois. Cette aide à la mobilité est destinée à réaliser des travaux de recherche en France : enquêtes de terrain, travail en bibliothèques et archives.
Une indemnité de 1 800€ par mois est accordée aux lauréats, destinée à couvrir les frais de transport et de séjour.
En outre, la FMSH assure son aide pour l’obtention du visa vers la France.
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10 avril 2024
Membres du jury :
Bernard Davasse, géographe, professeur à ENSAP de Bordeaux, directeur de thèse
Claire Delfosse, géographe, professeure à l’Université Lumière Lyon 2, examinatrice
Anita Duhau>, docteure en sciences de l’éducation, paysanne à la ferme Pedronia, examinatrice
Salma Loudiyi, géographe, professeure à VetAgro Sup Clermont-Ferrand, rapporteure
Cyrille Marlin, paysagiste, maître de conférences HDR à l’ENSAP de Bordeaux, co-directeur
Pascal Nicolas-Le Strat, sociologue, professeur à Université de Paris 8, rapporteur
Alexis Pernet, paysagiste, maître de conférences à l’ENSP de Versailles, examinateur
Christine Rendu, anthropologue et archéologue, directrice de recherche au CNRS, examinatrice
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Résumé : Les paysans sont souvent associés au paysage, de plusieurs manières et depuis longtemps, tant dans les travaux des scientifiques que dans le champ de l’action publique. Mais, cette association est toujours implicitement positionnée dans des cadres conceptuels, temporels et spatiaux qui prennent plus ou moins de distance avec les quotidiens concrets des paysans et leurs propres capacités d’action. Les notions de campagne, d’espace rural et d’espace agricole notamment apparaissent comme des cadres flottants tenant à distance les réalités concrètes et hétérogènes des paysans, les inscrivant dans des territoires eux-mêmes fixés à partir d’un point de vue extérieur et dominant. La notion de paysage elle-même, envisagée depuis les années 1990 en France et en Europe comme cadre de vie des populations, comporte aussi des biais qui semblent maintenir une distance entre les habitants que sont les paysans et les milieux avec lesquels ils agissent et interagissent au quotidien. De fait, la fabrique ordinaire de paysage semble immanquablement s’évanouir dans tous les discours utilisant l’association paysan/paysage. Pourtant ces discours portent un caractère normatif, s’inscrivant, la plupart du temps au moins, dans une perspective d’action sur le paysage ou sur l’agriculture. Une première expérience de recherche dans des fermes du Pays basque intérieur sur les quotidiens des paysans a causé un trouble. Il est apparu que les paysans interagissaient tous les jours avec une multitude d’êtres et de choses, dans des temporalités qui se croisent et à plusieurs échelles d’espace en même temps. Chaque ferme semblait former un assemblage singulier qui, à sa manière, faisait paysage. Pourtant, dans toute tentative de montée en généralité à ce sujet, la complexité et la singularité de ces assemblages disparaissaient. A contrario, lors d’expérimentations collectives où les comptes rendus de rencontres étaient présentés pêle-mêle, ces derniers semblaient avoir un caractère proactif. Quelque chose se produisait dans la manière qu’avaient les personnes présentes de s’orienter ou se retrouver dans ces comptes rendus. Des pistes d’action entre les personnes présentes semblaient même s’ouvrir. Il y avait donc des formes d’action touchant l’agriculture et des territoires à une plus large échelle que la ferme qui semblaient être envisageables, sans passer par un processus d’abstraction des situations concrètes, ni par des territoires, des acteurs ou des paysages génériques ou fixés. Pourtant, cela ne correspondait ni à une posture de paysagiste classique ni à une démarche de recherche tout à fait ordinaire. Pour répondre à ce trouble, il a alors fallu mettre en œuvre une démarche d’enquête au long cours, habitante et située. Cette enquête a permis de prendre toute la mesure de la complexité des assemblages qui font les fermes-paysages et de trouver des moyens de la décrire, car les catégories descriptives ordinaires ne suffisent pas. Cette complexité est liée au grand nombre et à la variété des agents qui composent les assemblages. Ils peuvent être vivants ou non, humains ou non. Ils sont des individus, des groupes et parfois des indénombrables. La multiplication et l’enchevêtrement des temporalités à l’œuvre dans les situations observées participent aussi largement de cette complexité et demande de prendre de la distance avec une temporalité unique et linéaire pour mieux envisager un milieu temporel des fermes-paysages. De la même façon, il est impossible de vouloir réduire ces assemblages à un territoire unique car les expériences paysannes ordinaires se déroulent dans des territoires multiples et dans un mouvement constant de déterritorialisation et reterritorialisation. Au-delà d’un espace-temps fixe auquel elles seraient assignées, les fermes- paysages relèvent plutôt de devenirs-territoires qui changent constamment et font preuve d’un pouvoir d’agir qui peut s’engager à une échelle plus large que celle de la ferme. Les fermes-paysages sont des multiplicités : ni standards, ni modèles, mais en action. Leur description et leur compréhension permettent d’envisager une forme d’action paysagère située et ascendante qu’on a appelé une perspective cartographique. Celle-ci se distingue d’une action par le projet (de territoire, de paysage) car elle ne passe pas par une opération d’abstraction ou de mise en commun préalable à l’action. La carte s’inscrit dans le cours de l’action. La perspective cartographique n’a pas pour objectif de représenter les fermes-paysages ni de faire émerger un territoire ou paysage en commun, car elle a d’abord pour ambition de décrire avec précision les assemblages observés au cours de l’enquête, pour pouvoir éventuellement opérer des manipulations et envisager d’autres assemblages à une plus large échelle, en fonction des objectifs considérés comme bons en situation. En cherchant à tout faire pour ne pas réduire ou invisibiliser ce que les paysans font tous les jours et en posant l’hypothèse que c’est de cette façon qu’ils font paysage, cette thèse montre qu’un autre prisme d’action à une plus large échelle que celle de la ferme est envisageable. Des expérimentations de cartes figuratives à partir de situation vécues au cours de l’enquête font apparaître des assemblages plus larges où des sujets généraux et à forts enjeux comme celui du logement au Pays basque apparaissent liés à d’autres agents concrets et situés tels que l’ombre des arbres pour les brebis, une scierie mobile, le vent dans la vallée, une yourte, etc. L’action cartographique offre ici des perspectives d’actions réalistes, situées, qui ne nient pas d’emblée les propres capacités d’actions des paysans ou des habitants de la situation envisagée. Ce principe d’action cartographique s’inspire de formes d’action déjà pratiquées au Pays basque intérieur où un Parc naturel régional est en cours de préfiguration. Mais l’approche paysagère permet, en ayant le luxe de n’avoir à se consacrer qu’aux expériences ordinaires des paysans et aux interactions qu’ils ont avec leur milieu, de pouvoir rendre compte plus facilement du pouvoir d’agir des fermes-paysages. Mots clefs : Ferme-paysage / Enquête / Expériences ordinaires / Interactions habitant-milieu / Assemblage / Devenir-territoire / Action
15-17 avril 2024
À l’origine de la résidence d’écriture, le département de recherche CHANGES s’associe au département ECOr et DETS pour organiser l’édition 2024. Le but est de proposer aux doctorant.e.s des unités de recherche SHS de valoriser une partie ou un angle de leurs recherches en les accompagnant dans le processus de publication d’un article dans The Conversation, média avec lequel l’Université de Bordeaux a signé un partenariat en 2020, ainsi qu’une formation pratique à la gestion de projets avec un intervenant Nicolas Dubuc Président du Comité d’Orientation Territorial du PUI Université de Bordeaux.
La formule est la suivante : Les 15,16 et 17 avril, les doctorant.e.s participeront à une résidence d’écriture conviviale : séances de réécriture en petits groupes, activités de détente collective, et prise en charge complète des participants durant leur séjour. Le séjour de 3 jours se déroulera à la Canopée des Landes.
En amont de la résidence d’écriture se tiendra une séance de présentation et de cadrage le mardi 9 avril de 14h à 17h en salle de séminaire de BSE (Maison de BSE, 1er étage, salle H2-111) de façon à ce que chacun.e puisse comprendre comment avancer son projet d’article en vue de la résidence d’écriture qui suivra au printemps.
Pour plus d’informations, veuillez trouver ci-joint un document décrivant le projet et les modalités d’inscription. Places limitées. L’inscription se fait en ligne [ici] jusqu’au 22 mars 2024. Les doctorant.e.s inscrit.e.s s’engagent à être présent.e.s à la séance préparatoire et à la résidence d’écriture.
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Chaque participant.e s’engage, lors de son inscription, à préparer quelques lignes décrivant son projet d’article (idée-clef, champ disciplinaire, lien avec l’actualité), qui valorise une partie ou un angle de ses recherches (une question, un élément de terrain, etc.), en vue de la séance préparatoire qui se tiendra le 9 avril 2024. Ces quelques lignes sont transmises au plus tard le 22 mars 2024.
Calendrier Ouverture des inscriptions : 21 février 2024 Fermeture des inscriptions : 22 mars 2024 Séance préparatoire et de présentation :mardi 9 avril 2024 de 14h à 17h en salle de séminaire de BSE (Maison de BSE, 1er étage, salle H2-116) Résidence d’écriture de 3 jours : lundi 15 au mercredi 17 avril 2024 à la Canopée des Landes |
Pour plus d’informations, veuillez contacter : Clémence Boinot, Emilie Marchès ou Maëlys Soualhia
AAPs DOCTORANTS & POST-DOCTORANTS | ||
AAP | Date limite | Mots clés |
Annuaire des bourses de mobilité CAMPUS FRANCE | ||
ADEME / Appel à projets Thèses – Édition 2024 | 29/03/2024 | Environnement |
AAP doctorant·e·s – module de questions pour le panel ELIPSS | 05/04/2024 | Enquêtes |
CNRS / Contrats doctoraux avec mobilité internationale 2024 | 07/04/2024 | Contrat doctoral |
GIS Etudes africaines en France / Soutien financier Jeunes chercheur·e·s colloques internationaux SHS Afriques et diasporas | 12/04/2024 | Mobilité, Afrique |
Bordeaux Métropole / Soutien à la mobilité courte durée des doctorants en SHS | 30/04/2024
31/08/2024 03/11/2024 |
Mobilité |
IdA / Aide à la recherche doctorale | 17/06/2024 | Mobilité, Amériques |
NEW ! IdA / MUFRAMEX 2025 – Aides à la recherche doctorale (ARD) | 17/06/2024 | Mobilité, Mexique |
HE / AAPs Marie S. Curie (dont Postdoctoral Felloswhip (PF)) | 11/09/2024 (PF) | Bourse Post Doc Marie Curie |
Dates limites
Dates